Bonjour à tous !

Notre esprit, ou mental, n’est pas l’ennemi. J’entends beaucoup de personnes parler d’essayer d’arrêter les pensées etc. Mais ce n’est pas si simple. Notre mental a un rôle particulier qui est de faire naître des questions qui suscitent l’inspiration et de nous ouvrir le champ des possibles.

Notre esprit recherche la vérité.

Il fait pression pour s’ouvrir et réfléchir aux choses importantes de la vie.

“Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quelle étagère ?”

Comme pour le reste de notre corps et nos émotions, il existe un spectre complet d’énergie à expérimenter dans nos vies.

Si elle ne circule pas très bien, nous sommes plus proches de l’extrémité « basse » du spectre.

Lorsque nous nous trouvons dans une fréquence « basse », nous disons souvent que nous sommes « bloqués ».

Mais, comme j’en parle souvent avec mes clients en coaching, il ne s’agit pas réellement d’un blocage. 

Il n’y a pas d’obstacle mystérieux sur le chemin et rien ne va mal.

Chaque action est une tentative de répondre à un besoin, c’est tout.

Lorsque tu te trouves dans la fréquence « basse » de ton énergie, tu reçois une invitation à aimer les parties blessées de toi. 

C’est le moment de te pardonner pour les défauts que tu perçois et de trouver ta vérité intérieure.

Le fait d’être « bloquée » est simplement un signe pour te montrer un cadeau caché, mal utilisé, qui se rebelle. 

S’aimer et s’accepter, comme on aime et on accepte si facilement les autres.

Aimer, valoriser et intégrer tes « blocages » est la seule façon de commencer à prendre des mesures qui sont alignées avec ton potentiel et ce que tu peux apporter au monde, si tu en as envie.

3 Signes de blocage au niveau mental

Tu cherches à tout prix à comprendre “pourquoi ?”

    Tu es obsédée par la recherche du « pourquoi ». 

    En fait, tu peux être tellement concentrée sur le « pourquoi » que tu n’es plus présente dans ton corps. 

    On a tous notre truc, dans ces cas-là. Science, spiritualité, demander à ton ou ta partenaire inlassablement “pourquoi ci ou ça”…

    Bref !

    Pour refaire circuler l’énergie, une manière de t’aimer va être de développer des pratiques qui t’encouragent à t’abandonner au mystère de la vie. 

    Tu as le choix : lis, observe sans aller plus loin, retourne dans ton corps en prenant la mesure de la nature bien faite.

    Ou assieds-toi sur une plage et médite, émerveillée par la puissance de la mer ou de l’océan.

    Regarde jouer tes enfants si tu en as.

    Expérimente ce qui représente pour toi le lâcher-prise.

    Ça n’est pas tout le temps utile de comprendre pourquoi on est d’une certaine manière, pourquoi telle personne a eu telle réaction ou pourquoi des événements se sont déroulés de telle façon. C’est fait.

    Et puis, comme le dit une de mes co-coachs, on n’a pas besoin de tout contextualiser, de tout comprendre, pour avancer ou se poser. 

    Tu es paralysée par le doute

      Ça, c’est quand tu te retiens de faire des choses et de prendre des décisions. Peut-être même que tu t’identifies à « l’esprit de doute », genre tu es cartésienne. 

      Tu utilises la logique comme une arme contre toi-même ou contre les autres. 

      Tu te poses des questions déresponsabilisantes

      “Qu’est-ce qui ne va pas chez moi (vous, eux) ?”

      Pour refaire circuler l’énergie, une façon de t’aimer est de remarquer où tu poses ces questions, et les réorienter.

      Puis tu peux commencer à « utiliser » le doute pour exploiter toutes les possibilités – pas seulement voir les possibilités « négatives » !

      “Et si ça fonctionnait, ça donnerait quoi ?”

      Tu ne sais pas trop à quoi c’est censé ressembler “après”

        Quand tu es obsédée par la recherche de modèles. Tu te compares.

        Tu te poses des questions du type : 

        “Comment X et Y peuvent faire A & B et pas moi ?”

        Et puis tu te mets à ruminer le pire des scénarios. Tous les pires des scénarios.

        Pour faire circuler l’énergie, concentre-toi sur ce que tu veux ressentir à la fin plutôt que ce à quoi c’est censé ressembler dans sa globalité. 

        Sur la prochaine étape plutôt que sur l’ensemble du chemin. Le premier petit pas. Puis le suivant quand tu y es.

        Essaie même de prêter attention aux questions qui commencent par « comment ». Et comme avant, reformule-les vers des questions plus positives comme : 

        “Comment je me sentirai quand je serai où je veux ?”

        “Que puis-je faire maintenant, ici et maintenant, pour me sentir ainsi d’ores et déjà ?”

        Conclusion

        La confusion vient souvent du fait que nous essayons de vivre comme quelqu’un que nous ne sommes pas ou que nous cherchons à plaire aux gens.

        Comme d’hab, en coaching tu apprends à te défaire de ces schémas en te retrouvant toi, sous toutes les couches de conditionnement.

        Et puis souviens-toi surtout, on est humains !

        Quand on se pose des questions merdiques, on a automatiquement des réponses et pensées merdiques. Et ça arrive à tout le monde.

        Le tout c’est de ne pas s’y noyer. Alors on s’arrête, on respire une ou dix fois, on reformule. Et on est bien !

        Joyeusement,

        Jess

        PS : Qui suis-je ? Je vous accompagne pour une vie radicalement authentique et vers une énergie et confiance débordantes.