Salut,

Aujourd’hui j’ai envie de parler d’un truc récurrent dans mes sessions de coaching et qui à mon avis, est quand même super galvaudé : la mission de vie 😀

En raison de la façon dont nous avons tous été conditionnés à penser à notre mission de vie, on me pose souvent cette question lors de mes séances :

Non, je plaisante.

Permettez-moi donc de dissiper certaines confusions.

La vérité est que nous vivons dans une culture qui perpétue les fausses croyances suivantes :

  • la mission de vie est quelque chose que vous devez trouver (comme si elle était perdue dans l’éther quelque part là-bas, juste assez à portée de main mais pas trop quand même)
  • que votre mission de vie est votre job ou votre carrière et que si ce n’est pas le cas, vous vous trompez de vie -> “Que ferais-tu si tu pouvais transformer ton hobby en carrière ? Ho ho ho !”
  • que votre âme souffrira si vous ne vivez pas votre grande mission
  • que votre travail est votre identité. Avouez, vous avez déjà demandé à quelqu’un ce qu’il fait au moment où vous le rencontrez ? Bah, on l’a tous fait 😬
  • que lorsque vous faites la « bonne » chose, les vannes de l’argent et de l’abondance s’ouvrent.

Et ça craint parce que rien de tout cela n’est vraiment vrai ; ce ne sont que des pensées que les cerveaux humains ont inventées et que les gens croient.

Avant d’en prendre conscience, j’ai passé une grande partie de ma vie à agir, un peu désespérément quand même, sur la base de ces mensonges (c’est-à-dire à les croire).

Je me suis profondément interrogée sur ma quête d’un but et d’un sens à ma vie.

Les choix que j’ai faits en ne me connaissant pas assez moi-même et en ne suivant pas mon instinct, voire en le faisant taire, en privilégiant la réflexion et les pensées incessantes m’ont valu d’énormes difficultés. Le genre de m**** que la plupart des gens n’ont pas l’estomac de supporter.

Alors attention, disclaimer : je ne suis pas le genre de personnes qui doit suivre sa réflexion, car j’ai tendance a me poser les questions des autres à la place des miennes. Je suis le genre de personnes qui doit suivre mon ventre, mon instinct, ça doit faire “hm yes” ou “meh nah”. 

D’autres personnes au contraire, une fois qu’elles se connaissent, apprennent à suivre leur propre processus de prise de décision. 

Pour en revenir à mon exemple, un thérapeute m’a dit que les gens qui ont des histoires comme la mienne ne “finissent pas si bien que ça”. J’ai même vu une astrologue une fois qui m’a dit qu’il lui faudrait un bon verre pour interpréter ma carte du ciel 🌠

J’ai eu le genre de vie au début, où il était très facile de faire croire que je n’avais pas de sens ou de but.

J’ai eu des emplois qui m’ont fait perdre mon âme.

Et avant une série de nombreuses prises de conscience personnelles (ou chocs), il m’arrivait vraiment parfois de croire que je ne valais rien.

La recherche d’un sens et d’une mission n’est donc pas une blague pour moi.

C’est littéralement la raison pour laquelle je suis si profondément impliquée dans le coaching et le développement des personnes.

C’est un outil majeur dans la façon dont j’ai transformé mon histoire pas si facile en une histoire de vie.

Même les expériences les plus difficiles que j’ai vécues ont acquis une signification profonde et riche.

Sincèrement, je n’ai jamais eu autant de succès, dépassant de loin mes propres attentes, et je progresse chaque jour.

Et donc, voici la vérité (telle que je la vois) :

Votre mission n’est pas un emploi ou une carrière. 

Il ne s’agit pas non plus d’une chose mystique pour laquelle vous devez entreprendre une longue et profonde quête.

C’est la marque que vous laissez en étant qui vous êtes, authentiquement, peu importe ce que vous « faites » à l’extérieur ou ce que vous ressentez à l’intérieur.

C’est le jeu de cache-cache que vous jouez avec ce que vous êtes déjà profondément.

C’est l’expérience incarnée d’être vous, avec toutes vos ombres et vos lumières, votre corps, votre esprit, et oserais-je dire ? Allez, j’y vais : votre karma.

Et c’est là que cela devient vraiment intéressant.

Lors des séances de coaching, vous trouvez votre raison d’être. Vous réalisez des aspects importants de la façon dont votre énergie, votre mental, vos émotions et vos comportements fonctionnent, comment tout cela affecte les autres, et comment vous pouvez naviguer au mieux dans la vie.

Et, comme toute énergie avec les gens, votre énergie existe sur un spectre de potentiel.

L’endroit où vous vous situez sur ce spectre vous permet de savoir comment vous développer plus pleinement dans votre véritable potentiel.

Voici la version courte (si si, je le jure ! la version longue, on la travaille ensemble, je ne l’écris pas 🙂) de ce que vous pouvez vous demander pour trouver ce vous, ou votre mission :

Cette chose qui vous travaille aux tripes et c’est super bien quand ça arrive, ou ce sentiment à l’intérieur qui vous stimule le plus et que vous connaissez, c’est l’élan le plus significatif dans la façon dont vous pouvez vivre pleinement ; c’est votre baguette magique 🪄

Si vous deviez résumer votre objectif supérieur à une seule chose, ce serait de puiser dans ce boost-là d’énergie pour prendre des décisions et vous sentir le plus autonome et le plus fidèle à vous-même

Lorsque vous utilisez votre baguette magique au maximum de son potentiel, elle vous permet de vous « débloquer » dans presque toutes les situations.

Et lorsque vous l’utilisez à votre détriment, en la refusant, en l’ignorant, elle est probablement à la racine du sentiment de blocage dans votre vie.

⚠️ Ne pas faire ou ne pas utiliser ce qui vous fait sentir le plus vivant est votre porte d’entrée vers l’ombre et les émotions désagréables. 

C’est une source d’insécurité profonde dans votre mission, votre vous.

C’est okay quand même ! 

🍀 Petite astuce : voyez votre insécurité comme un point d’entrée puissant vers votre transformation. En comprenant cette insécurité, ces émotions désagréables, vous apprenez à transformer vos blessures et vos croyances d’inadéquation en magnétisme radieux ☀️

C’est l’occasion, si vous la saisissez, d’empêcher vos croyances d’inadéquation de s’enfoncer plus profondément dans votre psyché et repousser l’amour, l’acceptation et l’appartenance.

C’est la base qui soutient la première source.

Lorsque vous l’utilisez à son potentiel le plus élevé, vous vous sentez ancré, stable et prêt à relever les défis de la vie. Il vous ramène à votre centre lorsque vous vous égarez.

C’est une sorte de fondement spirituel qui crée votre sentiment général de connexion.

Lorsque vous l’utilisez à fond, vous faites l’expérience d’une connexion avec vous-même, votre communauté, la collectivité. 

C’est votre ligne directe vers ce concept que certains appellent Dieu et qui vous permettra de créer votre propre Paradis sur Terre 🏖️ 🌍

Lorsque vous l’utilisez à votre détriment, vous avez l’impression de trembler, d’être déconnecté de vous-même ou de ne pas pouvoir gérer votre vie.

Vous créez une déconnexion et nourrissez des croyances selon lesquelles vous êtes insignifiant ou que la vie, les gens et Dieu », vous veulent du mal. 

L’enfer sur Terre 👿 🌍

Ma première motivation et source d’énergie est la joie. Je suis accro à la joie et ma manière principale pour l’atteindre est en améliorant les choses, n’importe quoi qui a le potentiel de réduire ma joie et donc mon énergie.

Je suis aussi accro a la joie des autres autour de moi, et mon autre action c’est d’inspirer les autres à prendre des mesures qui les amènent à dépasser leurs limites et à se tourner vers leurs sources de joie.

Ça tombe bien 😉

J’ai appris que je sais que nous devons affronter la source de notre malheur si je veux vivre ce qui est enraciné dans la joie. 

Lorsque j’y parviens, je me sens capable d’expérimenter la joie de vivre… simplement en étant en vie.

Cela me donne de l’élan, de l’énergie, pour tout le reste de ma vie. Tous ceux qui me côtoient peuvent vous dire que je… suis loin de manquer d’énergie !

Du côté « négatif » du spectre, si je laisse les choses qui ne m’apportent pas de joie, telles qu’elles sont, pour quelque raison que ce soit (peur, ignorance, report à plus tard, cela ne dépend pas uniquement de moi mais je reste dans la situation), cela permet au stress et à la pression de prendre le pas sur ma joie. 

Je suis frustrée et mon énergie, qui est quand même très élevée, se transforme en chaos.

Mon deuxième boost, c’est que je peux me concentrer (pour les choses que je découvre ou que j’aime beaucoup) et rester immobile, j’ai ce truc au quotidien que certains appellent le « flow ». 

Du côté « positif » du spectre, dans la perspective où il soutient mon « addiction à la joie », je comprends souvent à quel moment je suis censée agir pour améliorer quelque chose. 

Du côté « négatif », il m’arrive aussi d’essayer de forcer les choses à fonctionner selon le timing de mon cerveau plutôt que de faire confiance au timing de mes tripes. 

Cela peut conduire à ce que les choses ne se déroulent pas comme le cerveau l’avait imaginé. 

Il s’agit simplement de votre capacité à vous voir clairement et à développer votre plein potentiel.

Lorsque vous êtes en quête d’une mission, vous avez été conditionné à croire que vous recherchez un emploi ou la chose à faire pour le reste de votre vie.

Mais il n’y a pas de travail ou de chose à faire. 

Ce que vous recherchez en réalité, c’est une expérience plus complète et plus incarnée de votre véritable potentiel et de votre identité. C’est VOUS que vous recherchez.

Vous n’êtes pas si loin.

Avec le coaching, vous pouvez découvrir l’ensemble de votre potentiel et les pratiques clés pour développer votre capacité de plénitude. Vous apprenez également à vous libérer de votre propre chemin et à éliminer les obstacles à cette expression plus profonde.

Lorsque vous êtes aligné sur votre plein potentiel, sur ce qui vous procure de l’énergie et vous motive, les choses que vous faites à l’extérieur se mettent en place.

Cela ne peut que fonctionner ainsi. Et ça fonctionne à chaque fois.

C’est en vous que votre sagesse intérieure vous a toujours guidé.

Qui suis-je ? Je vous accompagne pour une vie libérée et vers une énergie et confiance débordante.

Joyeusement vôtre,

Jess